En République Démocratique du Congo (RDC), au moins onze personnes sont mortes, samedi 29 octobre, dans une bousculade lors du concert du chanteur congolais, Fally Ipupa, dans le plus grand stade de la capitale, Kinshasa. Parmi ces victimes, on décompte neuf spectateurs et deux policiers, rapporte RFI.
Selon une source proche de l’organisation, ce concert marquant les 16 ans de carrière de l’artiste a réuni plus de 120 000 personnes. On ne connaît pas encore ce qui a déclenché la bousculade, mais plusieurs spectateurs se sont évanouis avant et pendant le concert.
Des investigations se poursuivent pour connaître les raisons de ce drame qui aurait pu être évité, selon Daniel Aselo, le vice-Premier ministre de l’Intérieur et Sécurité, pour qui l’origine de cette catastrophe vient du débordement de l’événement.
Les autorités estiment que la mobilisation a été sous-évaluée, mettent en cause les organisateurs, qui, indiquent-elles, n’ont pas respecté leurs engagements, notamment en matière de capacité d’accueil du stade de 80 000 places assises et qui était plein à craquer.
Ce dimanche matin, Daniel Aselo a ainsi mis en cause les organisateurs de l’événement qui, selon lui, n’ont pas respecté leurs engagements, notamment en matière de capacité d’accueil. « Ils devront répondre de leurs actes devant la justice », a-t-il insisté.
« Les gens étaient étouffés. Personne n’a été tabassé. Dans cette histoire, l’organisateur de l’événement doit être poursuivi et puni. Il doit se présenter et dire à la République pourquoi a-t-il ainsi mal organisé cet évènement qui a conduit les gens à la mort », a-t-il déclaré.
D’après Daniel Aselo, un membre du comité d’organisation a été interpellé dans la matinée et d’autres sont recherchés.