Jean Marie Junior Salomon, l’ancien sénateur du département du Sud, qualifie de « brigandage », la formation du nouveau Conseil Electoral Provisoire (CEP). Selon l’ex parlementaire, le gouvernement, dans cette formation du CEP, ne respecte pas les prescrits constitutionnels.
Plusieurs groupements socio-politiques ainsi que des citoyens manifestent leurs mécontentements par rapport à la décision du gouvernement en place de former le Conseil Electoral Provisoire (CEP). Ce conseil formé de 9 membres a pour rôle d’organiser les élections dans le pays. Selon Jean Marie Junior Salomon, il n y aura pas d’élection avec ce climat d’insécurité qui règne dans le pays et la formation de ce conseil est un « brigandage ».
Notons que le CEP, est l’institution responsable de l’organisation et du contrôle, en toute indépendance, des élections sur tout le territoire de la République jusqu’à la proclamation des résultats du scrutin. La constitution en vigueur rappelle comment doit-on procéder pour parvenir à sa formation. Le processus utilisé par Jovenel Moïse, le président du pays, ne respecte pas ces prescrits. Selon le natif du sud, cette action est l’action d’un régime dictatorial.
« Le pays est dirigé par la mafia. On peut pas parler de l’existence d’un CEP sans le respect des prescrits de la constitution » souligne M. Salomon. Le peuple, notamment la classe politique, doit jouer sa partition en évitant le pays de tomber dans le complot du gouvernement.
Pour contrecarrer ce complot, l’ancien vice président du sénat appelle à une mobilisation générale ainsi que la conscience collective qui doit être au rendez-vous.