Quand la lutte de la soustraction de l’inégalité s’archane. La justice est dans les nuages, en contemplant les excès de vitesse de l’injustice. Le cri désespéré des innocents se répandent partout. En absence des normes et de conduite l’insécurité affole les compteurs. Le droit met ses pieds dans le jeu pour dénoncer le danger qui se se dissipe la vie des citoyens. Le cabinet Maisoneuve et le Collectif des Avocats pour la défense des droits de l’homme (CADDHO) incriminent le fonctionnement de l’État et exige la relocalisation du Palais de justice pour une meilleure condition de travail.
La justice haïtienne roule dans l’incertitude et la confusion. Depuis un certain temps les avocats font face à toutes sortes de péripéties. Le dénouement de cette profession est sur la sellette. Une montagne de dossiers claustrés suscite la colère des clients. La grève des magistrats et les greffiers du Palais de la justice rongent les intercesseurs. L’instabilité politique inflige la jurisprudence une correction avant de se noyer dans la gueule de la COVID. Les hommes de lois es n’ont plus rien à mettre sur les dents.
Laisser de côté, la loi ne fait plus l’unanimité sur le tableau noir d’Haiti. La justice est personnelle, et cette réalité va au delà de l’apparence. Cette pensée populaire plonge le pays au enfer. Dans les rues, les bandits font la loi et résorbent le droit des individus. Les avocats sont dans l’impéritie de répondre aux cris alarmant s des oubliés.
Le coordonnateur du Collectif des Avocats Maître Arnel Rémy insiste sur les dossiers non traités au bureau régional de l’ouest. Et réclame lumière et impartialité. Quand c’est la loi qui dite les choses, la cohésion sociale poursuit son chemin. Mais quand c’est le gouvernement et le secteur privé qui donne le ton. La justice perd son équilibre et sème la pagaille dans les tribunaux. Peut-être bien un jour, la législation règnera en maître, l’État de droit fera ses preuves dans cette société parsemée par les abus de pouvoirs.
Au moment où les décrets font la une dans tous les journaux. L’article 75 du décret du 29 juin, pointe le doigt pour stipuler que l’année judiciaire campe sa course le dernier vendredi du mois de juillet . Tout comme l’éducation et la santé ont une lois d’urgence. Les avocats décrètent un mois de surplus à leur fonctionnement. Ils sont incapable de répondre aux exigences de leur services.
Pour démasquer l’inégalité et l’injustice, la loi doit répondre aux exigences de la population. Les professionnels du droit doivent s’exercer dans la liberté. A noter le droit est une profession libérale. Que faut-il espérer dans un pays où la corruption et l’insécurité mitraillent la vie?