Entre protéger le contribuable et assurer son bien être, l’État haitien a fait son choix. En effet, aux abords du palais national, les marchands qui se démènent pour survive, doit faire face depuis peu à l’ autoritarisme de la Mairie de Port-au-Prince. Le nouveau maire de la Capitale, M. Luskson Janvier décide au détriment des autres parties d’entreprendre des travaux de nettoyage de la Ville.
Les rues de la ville sont inondées de détritus. Les gens en effet ont une facilité de peindre chaque coin du champs de mars avec des débris de consommation. Plus le temps passe, plus les rues sont chargées de tonnes d’immondices. Mais dans un pays où les problèmes à résoudre sont nombreux, vivre en en Haïti est un parcours de combattant. Qui pis est, avec un gouvernement qui s’applique en mode dictatorial, rien ne va dans le bon sens.
Pour revenir sur la Ville de Port-au-Prince : les marchands de glace, et des poulets grillés ont conscience que leurs activités ne riment pas avec le milieu, sauf qu’ils n’ont pas beaucoup de choix. Sachant que les Autorités municipales, ont le devoir de s’assurer de la propreté de la Ville, néanmoins ils attendent de celles-ci la bonne manière et le bon sens dans leurs prises de décisions. Car, si les gens se sacrifient au quotidien pour préserver la vie et subvenir à leur besoin, ils se trouvent parallèlement sous la croix de la pauvreté.
Crucifiés, délaissés, méprisés, nombreux sont ceux de la population haïtienne qui sont obligés de prendre les trottoirs comme défenseur de la vie. Pour lutter contre la faim chronique, il fallait se mettre en quatre pour ne pas boire sa tasse.
A quoi peut s’attendre le nouveau maire de Port-au-Prince ?
En Haïti, une porte de non sens se ferme et plusieurs autres s’ouvrent sur la terrasse de la vie politique. Les marchands qui se ruent sur le champs de Mars n’ont pas l’intention de tourner le dos à l’adresse de leur pain quotidien.
Une guerre se déclare entre le nouveau édile et les occupants de la place du capital. Même si le pays n’est plus en état d’urgence sanitaire, mais les exigences du peuple haïtien sont énormes.
L’espoir de voir un consensus entre les dirigeants et la population sur certaines décisions sont loin de faire l’unanimité.