Note de presse
Le parti politique Mouvement Avisé des Patriotes Organisés pour l’Unité (MAPOU) est très préoccupé par la situation actuelle du pays, l’avenir du peuple et se questionne sur le rôle du gouvernement.
Pratiquement deux ans depuis que ce gouvernement de facto avec en tête, un despote qui gouverne en complicité avec l’international, s’installe. Résultat : une équation produit nul.
En effet, il y a plus de territoire perdu[1] pendant ces deux dernières années que d’habitude et proportionnellement, on assiste à une augmentation de la violence. Cette violence persiste et il n y a toujours pas de solution malgré les accords, désaccords, fusions, forums, dialogues…
Ainsi, MAPOU se demande encore de l’importance du Forum du Haut Conseil de Transition (HCT) sur la sécurité nationale organisé les 23 et 24 mai derniers ; du dialogue inter-haïtien initié par les dirigeants de la CARICOM en terre Jamaïcaine. Serait-ce pour continuer de partager le pouvoir ?
Il est important de souligner que les négociations entre les Haïtiens sous l’égide des pays occidentaux ne mèneront à rien, car ce sont eux-mêmes qui alimentent la déstabilisation à leur propre avantage. Les discussions et accords qui en résultent ne sont que des façades sans réelles avancées pour le peuple haïtien.
Il est tout aussi important de souligner que la mission de l’ONU dans le pays est souvent inefficace et peut être considérée comme une perte de temps. Cette mission poursuit leurs propres agendas et intérêts dans le contexte haïtien. Les solutions proposées ne correspondent pas nécessairement aux véritables besoins et aspirations du peuple haïtien.
Dans cette situation complexe, le parti MAPOU encourage plutôt le peuple haïtien à rester vigilant et à prendre les mesures nécessaires pour défendre ses intérêts. Il est primordial de reconnaître que personne ne viendra spontanément résoudre les problèmes d’Haïti, et que la population doit être unie dans le but d’apporter un réel changement. Les Haïtiens doivent se mobiliser et agir en faveur de leurs propres intérêts, en cherchant des solutions internes et en favorisant l’unité pour construire une nouvelle voie vers un avenir meilleur.
[1] Territoire perdu est une expression utilisée par une ministre du gouvernement pour qualifier les zones où les bandits font la loi