Haïti continue de marcher sous fond de crise. Cette crise d’ordre générale relevant de multiples dimensions qui sévit le pays depuis des lustres, semble résurger sous forme de protestations. « Insécurité, chômage, inflation, pénurie d’eau, crise de carburant qui contraint plusieurs institutions à réduire considérablement leurs services où à fermer définitivement leurs portes », la population est à sa 4e semaine de protestations contre le gouvernement.
Ce mouvement populaire qui réclame la démission du premier ministre, Dr Ariel Henry, ainsi que son gouvernement à la tête du pays, a paralysé tout, même la rentrée des classes qui devait initialement avoir lieu ce 3 octobre 2022. Au milieu de cet écœurement populaire et de ce désir de changer le système d’oppression économique des citoyens, la question de souveraineté s’impose ; pas d’ingérence internationale.
Le premier ministre, le neurochirurgien, Dr Ariel Henry, tel une personne qui a ses sens (vision, audition) altérés, ainsi que des troubles cognitifs (notamment perte de mémoire), fait fis de ces revendications et appelle la communauté internationale à l’aide. « Map mande tout komunote entènasyonal la, tout peyi zanmi Ayiti yo, pou yo pote kole ak nou, e ede nou konbat kriz umanitè sa a. Map mande èd, akonpayman ak sekou. Nou bezwen yo ba nou tout kalte supò ki nesesè, pou evite moun mouri pa pil e pa pakèt, si nou pa fè anyen », déclare Ariel dans son adresse à la nation.
Les propos de Jean Victor Généus, ministre des affaires étrangères, déclarés en votre nom, monsieur le PM, Ariel Henry, par devant le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), relatant que tout est globalement sous contrôle, pourquoi cet appel à l’aide M. le chef du gouvernement?