Répartis dans plusieurs agences, notamment la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA), la Federal Emergency Management Agency (FEMA) et les Services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis (USCIS).
Ces licenciements s’inscrivent dans une initiative plus large de l’administration Trump visant à réduire la taille de la fonction publique fédérale. Tricia McLaughlin, porte-parole du DHS, a déclaré que le département « identifie activement d’autres postes et bureaux inutiles qui ne remplissent pas la mission du DHS ».
Ces réductions de personnel ont suscité des inquiétudes, notamment en ce qui concerne la sécurité électorale. Le CISA, créé en 2018 pour centraliser les efforts fédéraux de protection contre les cyberattaques et les ingérences étrangères dans les élections américaines, a été particulièrement touché, avec plus de 130 employés licenciés. De plus, le financement du Centre d’analyse et de partage d’informations sur l’infrastructure électorale (EI-ISAC) a été interrompu, ce qui pourrait entraver les services de formation et de surveillance des menaces offerts aux responsables électoraux des gouvernements locaux et étatiques.
Ces mesures font partie d’une série de licenciements massifs depuis l’entrée en fonction du président Trump le 20 janvier 2025, visant à réduire la bureaucratie fédérale. Cependant, la rapidité et l’ampleur de ces coupes ont été critiquées, notamment en raison des affirmations générales de l’administration concernant le gaspillage et même la criminalité au sein de la fonction publique fédérale, des allégations qui restent largement non étayées.