Membre de l’Académie française depuis 1990, l’historienne Hélène Carrère d’Encausse considérée comme troisième femme admise à l’Académie après Marguerite Yourcenar et Jacqueline de Romilly, est morte ce samedi à Paris, a annoncé sa famille à l’AFP. « Elle s’est éteinte paisiblement entourée de sa famille », précise le communiqué de la famille.
Spécialiste reconnue de la Russie, l’historienne de racines autrichiennes, allemandes et italiennes, a écrit « L’Empire éclaté (1978) », un ouvrage dans lequel elle prédit avec plus d’une décennie d’avance la dissolution de l’URSS et comptait parmi ses ancêtres de grands serviteurs de cet Empire.
Née Hélène Zourabichvili à Paris le 6 juillet 1929, elle acquiert la nationalité française en 1950 et épouse, deux ans plus tard, Louis Carrère, dit Carrère d’Encausse, un assureur.
Soulignons qu’Hélène Carrère d’Encausse a aussi revêtu le costume de députée européenne entre 1994 et 1999. Mais certaines de ses prises de position, parfois trop indulgentes à l’égard de Vladimir Poutine, lui ont valu des critiques ces dernières années.
Décès d’Hélène Carrère d’Encausse, première femme à la tête de l’Académie française
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