Plusieurs villes du pays ont connu une nouvelle journée mouvementée ce mercredi 28 septembre 2022 pour continuer de protester contre le gouvernement. Les protestataires qui dénoncent la cherté de la vie réclament la démission du chef du gouvernement, Ariel Henry, à la tête du pays.
Aux Gonaïves, comme annoncé Wilfort Ferdinand alias Ti Wil, l’ancien chef rebelle de Raboto de l’année 2004, les habitants ont foulé le macadam pour dénoncer la mauvaise gouvernance de Ariel Henry ainsi que sa bande et réclament leur démission. Une veillée symbolique (vèy Ariel) a été déjà organisée dans la soirée du 27 septembre, au carrefour « K-soleil » surnommé « Kafou rezistans » pour annoncer ce mouvement antigouvernemental.
À Cap-Haïtien, plusieurs milliers de personnes ont gagné les rues pour continuer leur mouvement de protestation contre la cherté de la vie enclenché depuis plus d’un mois. Ce mouvement, à l’appel du leader du parti « Pitit Dessalines », Jean Charles Moïse, qui s’intensifie à la suite de l’annonce du gouvernement visant à augmenter le prix des produits pétroliers, réclame le retrait de cette augmentation ainsi que le départ du premier ministre, le docteur Ariel Henry.
La population, lors de ce mouvement de protestation dans la cité christophienne a parcouru plusieurs rues de ladite ville pacifiquement. A la rue 6, la police a fait usage de gaz lacrymogène et de balles réelles pour disperser la foule. Les manifestants en colère, ont riposté en lançant des jets de pierre et de bouteilles contre les forces de l’ordre. Ce mouvement s’est soldé par le vandalisme et le pillage du seul supermarché de cette ville, « Lea Market ».
