Le mutisme assourdissant de l’État haïtien, des chauffeurs et des syndicalistes explique éloquemment pourquoi le prix des billets reste inchangé au détriment de la population.
Depuis quelque jours, l’État haïtien prend l’initiative de baisser à la pompe le prix de l’essence ainsi que le prix des transports dans différentes artères de la capitale. Ainsi, de nouveaux prix ont été adoptés selon le communiqué de presse No. VI, datant du 15 Octobre 2020. Lequel communiqué portant la signature de Jacques Fatal PIARD, responsable de la Coordination de Presse et des Relations Publiques( CPRP).
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La population, face au laxisme de l’État, se retrouve sans défense face aux Bèfchenn qui non seulement violent leur droit, mais plus encore leur rappellent sans arrêt que c’est à eux que reviennent le droit de baisser ou non les frais de transport. Qui plus est, les prix des courses peuvent valoir plus que la moitié en un revers de main; une situation qui arrange pas mal les chauffeurs, pour certains.
Si un passager oserait rappeler que le prix de l’essence est réduit à la pompe et que de ce fait, le prix des courses doit diminuer, ce passager serait traité comme un rien.
Une vie trop tranquille est une mer morte, dit-on, mais que dit-on d’une vie sans dessus dessous où seule la loi du plus fort est toujours la meilleure, pense-t-on.
Outre la triple signification de l’État à savoir sociologique, organisationnelle et juridique, le droit des citoyens reste bafoué sur tous les plans.