Chassés par des gangs armés, des familles se sont obligées d’abandonner leur maison et effets personnels pour fuir la fureur des gangs qui mettaient à cendre tout ce qu’ils ont trouvé sur leur passage. N’ayant nulle part où aller ces familles ont dû se réfugier dans les locaux des lycées de la capitale et quelques collèges. Malgré les promesses de l’Etat aucune intervention n’a été faite pour déloger ces réfugiés des espaces scolaires.
Si le ministre de l’éducation Nesmy Manigat a déclaré « lekòl paka tann », il est évident que pour ces écoles qui servent d’hébergement pour les déplacés l’attente se joue entre le « je-m’en-foutisme et l’oubli »
À noter que ces élèves qui ne peuvent pas se rendre en salle de classe pendant ces trois semaines écoulées auront à subir les mêmes examens que ceux qui ont pu rentrer en salle de classe depuis les premières semaines.
Auront-ils le temps de boucler leur programme? Le résultat de l’année académique 2023-2024 serait-elle mieux que celui de l’année antérieure? Toutefois rappelons que les mêmes conditions produisent les mêmes résultats.