Les représentants du Secteur démocratique et populaire ne mâchent pas leurs mots quant au sort de Jovenel Moïse. Cette structure qui n’a qu’un seul objectif, le départ du président dont son mandat est arrivé à terme le 7 février 2021, n’écarte pas la possibilité de dialoguer avec la communauté internationale, considérée comme l’adversaire la plus coriace, pour préparer ce départ.
Enième conférence de l’opposition ce jeudi 8 avril 2021, le même sujet, le départ de Jovenel Moïse, reste d’actualité. Le Secteur démocratique et populaire s’en prend à religion pour la paix qui joue pieds et mains pour être le médiateur du dialogue entre le pouvoir et l’opposition et préfère plutôt la communauté internationale bien que considérée comme la vraie adversaire mais dans l’ultime objectif : « de négocier un départ ordonné de l’actuel occupant du palais national ».
Etant porte-parole de cette structure, Me André Michel donne des raisons qui mettent à nue, la position de Religions pour la paix d’être l’intermédiaire pour remédier à la crise qui ronge le pays depuis belle lurette. Parmi ces raisons, le silence de cette structure depuis le 7 février 2021, date marquant la fin du mandat de Jovenel Moïse comme président, le silence sur les nombreux massacres ainsi que l’assassinat du bâtonnier, Me Monferrier Dorval.
L’opposant farouche de ce pouvoir en place qui rejette catégoriquement la proposition de religions pour la paix, pour justifier la position du secteur démocratique et populaire qui souhaite dialoguer avec la communauté internationale pour le départ de l’actuel locataire du palais national, souligne que cette dernière est le patron de Jovenel Moïse.
Le secteur, au terme de cette conférence, invite la population à se mobiliser pour continuer d’exiger le départ de Jovenel Moïse.